Courir autour de Grenoble Courir autour de Grenoble

Publié le 20/06/2019
Mis à jour le 25/08/2023

Ce sont pas moins de 15 itinéraires de trail balisés sur 5 secteurs de la métropole grenobloise qui permettent de s’évader sur les hauteurs. Mariek et ses amis ont testé le trail de la Bastille, qui offre 3 parcours différents : avec en prime de superbes panoramas !

Expériences proposées

C’est connu, Grenoble est la métropole la plus plate de France. C’est aussi la seule ville de France où la montagne est à deux pas et où l’on peut aller courir ou marcher en pleine nature sans prendre sa voiture.
Sur les contreforts des massifs de la Chartreuse, du Vercors et de Belledonne, de nombreux sentiers ont été balisés pour les passionnés de trail, débutants ou aguerris. Il y a un mois, Mariek, 43 ans, accompagné de trois amis ont fait le trail de la Bastille : un circuit qui débute dans le quartier historique de Saint-Laurent, sur la rive droite de l’Isère.

Le départ s’effectue sous les fortifications de la Bastille, ces hautes murailles militaires construites par Vauban au XVIIe siècle et remaniées au XIXe par le général Haxo.
Trois courses sont proposées : une facile de 4,5 km, une autre plus longue de 10 km et une encore plus difficile de 17 km. « Nous avons décidé d’aller jusqu’au mont Rachais, un itinéraire de 10 km avec 700 m de dénivelé. Pour éviter la chaleur, on est parti de bon matin. Au début, c’est un peu raide mais pas trop sévère, si on a un peu d’entraînement », témoigne Mariek.
Quelques foulées plus tard, le groupe se retrouve au pied de la forteresse, accesible par de grands escaliers. Là, plus question de courir : on reprend son souffle mais on évite de s’arrêter en route pour garder le tempo.
Après quelques minutes, un superbe panorama s’offre eux. En contrebas, Grenoble semble toute petite et l’agglomération s’étend à perte de vue, dominée par les sommets de Belledonne, du Vercors et de l’Oisans.

À la Bastille, la pause s’impose au point d’eau. Direction le mont Jalla, puis le mont Rachais. Au Jalla, un mémorial a été érigé en hommage aux troupes de montagne qui se sont battues pour la nation. De là, on aperçoit au loin le Grand Veymont, l’Obiou et le massif des Écrins et par temps clair, le Mont-Blanc. Puis, le chemin se transforme en un sentier qui se faufile en sous-bois. Très vite, on se retrouve en pleine montagne, dans un univers qui n’a plus rien à voir avec le milieu urbain. Les plus sportifs peuvent continuer jusqu’au mont Rachais, qui culmine à 1 046 m d’altitude, à l’extrémité sud du massif de la Chartreuse.
La descente se fait du côté de La Tronche par une pente en lacets un peu plus raide. Arrivés dans la rue Saint-Laurent, on peut enfin flâner dans ce quartier où se mêlent artisans, ateliers d’artistes et cafés populaires.