Dans la métropole grenobloise, quinze itinéraires de trail balisés sur 5 secteurs permettent de s’évader sur les hauteurs.
Mariek et ses amis ont testé l’un des trois parcours de la Bastille. Avec en prime, de superbes panoramas !
C'est connu, Grenoble est la métropole la plus plate de France. C’est aussi l’une des seules villes de France où la montagne est à deux pas, où l’on peut aller courir ou marcher en pleine nature sans prendre sa voiture. Sur les contreforts des massifs de la Chartreuse, du Vercors et de Belledonne, de nombreux sentiers ont été balisés pour les amateurs de trail débutants ou aguerris.
Découvrez le trail de la Bastille, sur la rive droite de l’Isère.
Le départ s’effectue dans le quartier historique de Saint-Laurent, sous les fortifications de la Bastille.
Celles-ci furent reconstruites au début du XIXe siècle par le général Haxo pour protéger le Dauphiné d’une éventuelle attaque par le Duché de Savoie.
3 itinéraires sont proposés :
Le parcours intermédiaire de 10 km et 700 m de dénivelé mène au mont Rachais. En été, il est préférable de partir de bon matin, pour éviter la chaleur.
Le début, un peu raide n'est cependant pas trop sévère si on a un peu d'entraînement.
En quelques foulées, le groupe se retrouve au pied de la forteresse, desservie par de grands escaliers. Là, plus question de courir : on prend son souffle, on marche et on évite de s’arrêter en route pour garder le tempo. Au bout de quelques minutes, un superbe panorama s’ouvre.
L’agglomération s’étend à perte de vue, dominée par les sommets environnants.
De là, on aperçoit au loin le Grand Veymont, l’Obiou, le massif des Écrins et par temps clair, le mont Blanc. Puis, le chemin se transforme en un sentier qui se faufile en sous-bois. Très vite, on se retrouve en pleine nature, malgré la ville toute proche. Les plus sportifs peuvent continuer jusqu’au mont Rachais (1 046 m). Le retour se fait par une descente en lacets jusqu’à la rive de l’Isère. Arrivés dans la rue Saint-Laurent, flânez dans ce quartier où se mêlent artisans, ateliers d’artistes et cafés populaires.
© Inspiré du texte écrit par Annick Berlioz, pour le Magazine ALPES ISHERE #04 - Été 2019
